Les examens en

Parodontologie

Docteur Rouche Examens en Parodontologie

Ce sont uniquement les examens qui présentent un bénéfice pour le patient dans le soin de sa maladie parodontale ou péri-implantaire.

Ces examens permettent en particulier de poser le diagnostic et d’établir le plan de traitement.

Ils sont soit cliniques :

  • L’inspection et la palpation de la partie intérieure de la bouche en particulier les gencives et les muqueuses du palais et de la joue

  • Le sondage parodontal sans lequel aucun diagnostic positif n’est possible

soit radiologiques :

  • Le bilan long cône, un ensemble de petites radiographies en 2 dimensions, couvrant les 2 arcades dentaires

  • Le scanner cône beam, une radiographie en 3 dimensions réservée le plus souvent à l’exploration des lésions osseuses et à la mesures des volumes anatomiques

L’examen radiologique seul ne permet pas de poser le diagnostic des parodontites actives : en effet les parodontites ne sont pas des maladies osseuses.


Lorsqu’un patient souffre de parodontite, la gencive se détache de la dent et un espace se crée, à l’intérieur duquel les bactéries de la bouche se développent et se multiplient ; cette infection entraîne alors une inflammation chronique menant à la perte de l’os autour de la dent. Cet espace infectieux qui n’existe pas dans une bouche saine, est appelé poche parodontale.

C’est la présence de ces poches parodontales qui détermine la nécessité de réaliser une désinfection parodontale mécanique et non chimique : le surfaçage radiculaire, première partie du traitement parodontal.

 
 

Le sondage parodontal correspond, en particulier, à la mesure de la profondeur des poches parodontales. Il est réalisé à l’aide d’un instrument manuel simple, fin et arrondi : la sonde parodontale.

Grâce au sondage parodontal, le parodontiste relève plusieurs informations, notamment :

  • quelles dents sont touchées par la parodontite (regroupées en sextants, un sixième de bouche) : toutes les dents peuvent êtres touchées dans une même bouche, mais dans d’autres cas, seules quelque unes le sont. Il existe donc parfois des dents saines au milieu des dents atteintes

  • quelle est la profondeur des poches parodontales : plus celle-ci est grande et plus la maladie est active et sévère. Les profondeurs peuvent parfois être très différentes d’une dent à l’autre

  • si les molaires commencent à perdre de l’os en profondeur entre leur racines : c’est un signe particulier de progression de la parodontite qui peut parfois rendre le traitement plus complexe

Le sondage parodontal doit être répété durant tout le traitement :

  • sondage initial : ce premier sondage permet de poser le diagnostic de la maladie et de réaliser un premier devis du traitement


  • sondage de réévaluation parodontale : c’est le deuxième sondage réalisé après les surfaçages (2-3 mois après). Il permet de constater la bonne réponse (cicatrisation) ou non au traitement initial non chirurgical (surfaçages). Il détermine la suite du traitement : soit le patient ne nécessite plus de traitement actif alors il doit être revu en suivi-maintenance parodontale, soit le patient nécessite un assainissement complémentaire par lambeau(x) avec ou sans régénération osseuse


  • sondage de suivi-maintenance parodontale : Tous les 6 mois en moyenne (plus ou moins en fonction de la gravité de la maladie traitée et des facteurs de risque), il permet de détecter soit la stabilité de la gencive cicatrisée et l’absence de nouvelles poches parodontales, soit des récidives d’infection qui doivent être traitées le plus précocement possible

docteur rouche sonde parodontale

Sonde parodontale

Le diagnostic positif des maladies parodontales n’est possible que grâce au bilan parodontal et en particulier le sondage parodontal. Le sondage parodontal est le seul examen existant permettant de diagnostiquer les maladies parodontales, leur activité et leur sévérité. Il s’effectue en mesurant la gencive et les poches parodontales à l’aide d’une fine sonde arrondie et de façon indolore.

Le bilan radiographique long cone

C’est le bilan radiographique de choix en parodontologie. Associé au bilan parodontal avec sondage parodontal, il permet le diagnostic des maladies parodontales. C’est un examen radiographique par rayons X (comme l’examen radiographique scanner cone beam) qui est constitué de 14 radiographies rétro-alvéolaires (jusqu’à 21). Chaque radiographie permet de voir 2 à 3 dents.

Ce sont de petites radiographies similaires à celles que vous réalise votre Chirurgien-Dentiste lors de votre visite pour une carie par exemple. Un petit film ou un capteur en plastique est placé à l’intérieur de votre bouche derrière chaque dent à radiographier, puis la radiographie est prise grâce à un tube placé à l’extérieur contre votre joue. C’est à partir de ce tube (“le long cône”) que partent les rayons X sur les dents et l’os. Le film ou le capteur, situé juste après, récupère (“imprime”) ensuite l’image radiographique.

Comme le scanner cone beam, il ne nécessite aucune préparation préalable ou injection. La durée de cet examen est de 30 à 45 minutes.

Radiographie rétro-alvéolaire

C’est un examen indolore qui permet d’examiner les dents, en particulier les racines, et l’os alvéolaire qui entoure ces dents. Les radiographies rétro-alvéolaires ne permettent pas de voir la gencive ou les tissus mous : c’est donc, comme le scanner cone beam, un examen radiographique uniquement destiné à examiner l’état des dents et le niveau osseux. Il est beaucoup plus précis qu’une radiographie panoramique dentaire qui peut, elle, comprendre parfois des zones floues et/ou des superpositions.

Le bilan radiographique long-cône est pris en charge par la sécurité sociale à hauteur de 60 %. Les 40 % restants (le ticket modérateur) sont généralement remboursés par votre assurance complémentaire santé si vous en possédez une.

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RADIOLOGIE CONE BEAM

 

Examen radiologique scanner à faisceau conique ou

SCANNER CONE BEAM

Comme le bilan radiographique long cone, c’est un examen à rayons X ; mais contrairement aux radiographies rétro-alvéolaires, le cone beam permet d’obtenir des coupes du massif facial, et des reconstructions numériques tridimensionnelles (Tomographie volumique de la Face). Les appareils cone beam récents sont aussi confortables que les appareils de panoramique dentaire, puisque le même appareil réalise aujourd’hui les 2 examens. En revanche, ils ne permettent toujours pas d’explorer avec précision les parties molles (la gencive par exemple).

Indications principales de l’examen cone beam

  • Implantologie et Chirurgie buccale (pathologies osseuses)

  • Endodontie et chirurgie endodontique

  • ParodontologIe

Déroulement d’un examen cone beam

  • Aucune préparation préalable, aucune injection

  • Ôter tous les éléments métalliques

  • Placer le menton sur le support prévu à cet effet et tenir les poignées

  • Ne plus bouger la tête et ne pas avaler sa salive durant toute la durée de l’examen (une 15 aine de secondes)

Prise en charge de l’examen cone beam

  • Aucune prise en charge dans le cadre général d’un examen pré-implantaire

  • Entièrement pris en charge dans le cadre de la recherche d’une pathologie maxillo mandibulaire et/ou dentoalvéolaire

 
cone bean docteur Rouche

Intérêt du “cone beam”

Les images obtenues peuvent êtres de type panoramique mais aussi et surtout en coupes passant par tous les plans de l’espace. L’exposition aux rayons X (“la dose”) est inférieure à celle d’un scanner médical et la résolution spatiale (précision) bien plus grande. Le cône beam permet ainsi la détection des lésions osseuses, de structures nerveuses intra-osseuses, l’exploration des sinus, de l’anatomie des racines, la hauteur et largeur des crêtes osseuses…